Coaching Parental : mots en gras et enfants. Voici une phrase d’un gars de mon équipe.

» Et ? J’ai répondu : « Qu’est-ce que veut dire plotain ?  » Parce qu’à première vue, je ne sais pas. Zoé, en revanche, comprend que son « plotain » a des implications pour les adultes. En effet, c’est drôle à notre époque d’expérimenter le monde et la langue, n’est-ce pas ?

Coaching Parental : Mais pourquoi tout ce grand discours ?

Lorsqu’un enfant commence à parler vers l’âge de deux ans, il répète selon certaines expert en parentalité et éducation positive a Lyon, ce qu’il entend dans son environnement, et les jurons en font partie. Mais, à cet âge, il n’en comprend ni la portée ni le sens. Ce qu’il a remarqué, c’est la réaction que le mot a suscitée sur les visages d’adultes, et franchement, cela valait la peine de répéter l’expérience.

Il est important que vous lui expliquiez que de telles remarques grossières ne sont pas acceptables et ne seront pas prononcées. L’idée est que vous lui en donniez une au lieu de faire semblant de ne pas l’avoir entendu car il voit vos sourcils se froncer soudainement.

Parfois, il vous voit aussi utiliser des jurons pour vous calmer. Puis il fera de même, parfois pour laisser passer l’émotion, mais aussi parce qu’à cet âge les pulsions sont plus fortes que les règles.

Comment faire?

Premièrement, le seuil de tolérance au juron varie d’une personne à l’autre, mais votre réaction trop agressive ne fera que concrétiser la situation, alors donnez-lui des livres qui lui permettront de répondre à ce besoin de prononciation de certains mots (exemple : boudin de Caca Stéphanie Blake) , mais pour un temps limité.

Ensuite, essayez d’éviter de rire et, surtout, montrez l’exemple. Si les gros mots sont prononcés avec émotion, réécrivez les phrases de votre enfant.

Enfin, face aux jurons des enfants, vous pouvez aussi inventer quelques mots intéressants pour appliquer ensemble certaines situations ou émotions : « Ce mot est irrespectueux, proposez-nous de le changer. » Personnellement, j’utilise la « saperlipopette », et vous ?