Les parents veulent voir leurs enfants rire et être heureux autant que possible. Certains parents n’aiment pas pleurer, et s’en sortiront en mentant ou en disant : « Ce n’est pas grave ! C’est bon, ne pleure pas… » Combien de fois l’avez-vous entendu enfant ? Nous sommes juste tombés du vélo et nous nous sommes écorchés les genoux… mais ne pas le laisser exprimer ses émotions le met sur les nerfs et ses émotions seront réprimées plutôt que surmontées.
Les émotions selon happy Family, expert en éducation positive a Lyon, sont des messages que notre corps nous envoie et qui nous aident à comprendre ce qui se passe dans notre environnement. Lorsque les tout-petits éprouvent des émotions négatives, il est important de les écouter plutôt que de minimiser leurs sentiments.
Nous, les adultes, ressentons souvent un soulagement après avoir pleuré. Pourquoi nous précipitons-nous vers nos enfants et leur disons : « Ne pleure pas, ne pleure pas ! ». Aucun parent ne veut voir ses enfants souffrir. Pourtant, nous continuons à imaginer que l’enfant qui pleure souffre, et au lieu de cela, il excrète des émotions négatives.
En effet, cela nous ravit et peut menacer notre sentiment d’être une «bonne mère» ou un «bon père». Les pleurs remettent-ils en cause notre identité de bons parents ?
Les émotions des enfants sont précieuses. Ils lui font comprendre qu’il est un être humain qui a le droit de désirer, de vivre, d’aimer, de se séparer et de ressentir.
C’est donc une bonne idée de dire à votre enfant que vous comprenez qu’il peut se sentir triste, frustré, en colère ou jaloux dans cette situation. Il se sentira compris et réconforté. De cette façon, il est moins susceptible d’exprimer ses émotions de manière inappropriée, comme lancer des objets ou frapper son petit frère.
Si vous ne valorisez pas les émotions négatives que votre enfant éprouve, vous lui apprenez que les exprimer n’est pas acceptable, mais que tout ce qu’il traverse compte et qu’il a besoin d’aide. « Je crois que vous l’accompagnerez. »