Les éducateurs parlent-ils vraiment de votre enfant avec vous ? Quelqu’un qui aime ranger et ramasser les brocolis ? N’est-ce pas la petite Ellie ?

Mais pourquoi est-ce si différent ?

Tout d’abord, la maison et la crèche selon happy Family, expert en éducation positive a Lyon, sont des environnements très différents, l’un avec 4 ou 5 personnes que nous connaissons mieux, un cocon assez paisible, et l’autre avec une trentaine de minis et d’adultes, changeant souvent et un peu bruyant.

A la maison, il y a une routine zen, à la crèche, il y a des rituels et des horaires assez fixes (siestes, repas) auxquels l’enfant doit s’habituer, et oui, ça c’est communautaire !

Donc 2 cas possibles

Votre enfant rencontre des difficultés à la garderie :

Oui, ce n’était pas facile pour lui d’attendre son tour, ce n’était pas facile de se faire voler son doudou, ce n’était pas facile de voir le visage de la personne qu’il pointait remplacé par celui d’un intérimaire, et surtout, il n’a pas été facile de rester loin de lui, il est facile pour vous de ne pas pouvoir vous ressourcer auprès des personnes que vous aimez le plus. Alors oui, parfois il mord, pousse, hurle, bref, fait tout ce qu’il peut pour se protéger dans cet endroit parfois difficile pour lui. Son espace est constamment envahi par l’autre, et il est impossible de lire un livre sans se faire mordre, car l’autre ne peut s’empêcher de vouloir le livre. Pas pour l’embêter, juste parce qu’à cet âge-là, c’est comme ça qu’on s’entend.

Bien sûr, dans une crèche l’espace est bien pensé et adapté et bien sûr les professionnels sont formés et bienveillants, ce qui est essentiel car la communauté n’est pas toujours facile pour les tout petits. Sans la possibilité d’une pause, vous ne pouvez pas échapper aux larmes de votre voisin de 18 mois en allant prendre une tasse de café, donc une couverture de sécurité pour la tranquillité d’esprit est importante.

Attention, et c’est aussi important que ni le professionnel ni vous ne mettiez votre enfant dans une case, vivre avec un autre être humain est un apprentissage et comme tout apprentissage, on tâtonne d’abord notre chemin. Alors s’il vous plaît laissez-le apprendre, comme le fait Little Tom, tout le monde l’appelle Kindergarten Horror. Un peu tôt pour avoir des tags, non ? Imaginez que ce pauvre enfant soit étiqueté, qu’entend-il toute la journée à part de la négativité ? A nous adultes d’interagir avec lui de différentes manières !

Votre enfant est plus « difficile » à la maison, « plus peur à deux », et dort différemment ?

Les effets de groupe favorisent l’imitation : manger à plusieurs, ranger les plateaux, se laver les mains, on apprend beaucoup en crèche. Tout est à portée de main, tout est en sécurité, et puis, ici, pas de pression ni de rembourrage à expérimenter, tout est pensé pour les très jeunes enfants, donc moins de contraintes en crèche. Pour les crises de colère, les heures de coucher compliquées et les heures de repas prolongées… les écarts de comportement et les explosions émotionnelles sont mieux accueillis par les personnes qui nous aiment et nous comprennent le plus : nos parents. C’est pourquoi votre enfant gardera toute son affection pour vous, il le fera car quoi qu’il fasse, il sait que vous continuerez à l’aimer.

Une dernière remarque, si votre enfant est « difficile » à la garderie, ne le blâmez pas pour tout ce qu’il y fait, c’est le travail des professionnels, et votre enfant a plein d’autres choses à partager avec vous.